dimanche 9 novembre 2008

"Mensonges d'état" Ridley Scott

Pour permettre de mieux comprendre comment s'organise au niveau mondial la lutte contre le terrorisme, ce film est à voir.
Rien de mieux que de lire la suite qui n'est qu'un 'copier-coller' d'articles de presse / en finissant par un petit clin d'oeil à l'élection américaine (dont les résultats n'étaient pas encore connus au moment de l'interview) qui a donné Barack Obama GAGNANT ! moment historique, pour reprendre le terme de plusieurs journalistes...
J'avais déjà trouvé DiCaprio GEANT dans "les infiltrés" ; le voilà une fois de plus à relever la barre !!! Rien d'étonnant, comme le précise l'article qui suit, c'est le scénariste "des infiltrés" qui est le scénariste de "mensonges d'état" !!!
Article du Monde du 4/11 =
"Mensonges d'Etat" : l'espion aux mains sales
Cet espion-là n'a pas besoin de permis pour que son sillage soit jonché de cadavres. Il lui suffit de travailler pour la CIA entre Bagdad et Amman. Roger Ferris, le héros de Mensonges d'Etat, porte sa nationalité comme une malédiction, et Ridley Scott, le réalisateur britannique du film, traite les aventures de son antihéros comme un pèlerinage expiatoire, le second d'un diptyque après Kingdom of Heaven (2005), situé pendant la première croisade. Malgré son âge (il est né en 1937), Scott fait preuve de plus de grâce dans l'art de la guerre numérique que dans celui du maniement de l'estoc, et Mensonges d'Etat restera comme l'un des plus réussis des films d'action nés des décombres du 11-Septembre.
Adapté d'un roman du journaliste David Ignatius (publié en France par Odile Jacob) par le scénariste des Infiltrés (2006), William Monahan, Mensonges d'Etat est écrit pour deux personnages : Roger Ferris (Leonardo DiCaprio), homme de terrain, arabophone qui paie abondamment de sa personne, et Ed Hoffman (Russell Crowe), bureaucrate dont la vie matérielle est banlieusarde, de ses réunions à Langley aux courses au supermarché en Virginie, pendant qu'il fait couler le sang par le seul truchement de l'oreillette de son téléphone portable.
MOUCHARDS CYBERNÉTIQUES
A chaque fois que Roger Ferris a une bonne idée, qu'il recrute un déserteur d'Al-Qaida à Samara (Irak) ou qu'il monte une opération en collaboration avec les services jordaniens, Ed Hoffman fait tout rater à force de suffisance, de foi dans les méthodes les plus brutales. On pourrait croire à la caricature si la lecture des pages internationales de la presse américaine n'avait pas démontré que l'énorme talent que Russell Crowe met à rendre son personnage répugnant reste un peu en dessous de la réalité. Quant aux qualités de martyr de Leonardo DiCaprio, elles ne sont plus à démontrer depuis Blood Diamond (2007) et Les Infiltrés (2006).
Ridley Scott prend un plaisir évident à mettre en scène les sales tours que la CIA sort de son sac à malices, plein de drones, de mouchards cybernétiques et de bonnes vieilles séances de torture.
Ferris et Hoffman tentent de faire sortir un dirigeant terroriste de la clandestinité en inventant un groupe concurrent. Mais pour ce faire, ils ont besoin de la collaboration du chef du renseignement jordanien, Hani Pacha (interprété par le Britannique Mark Strong avec une suavité plus qu'orientale). Tout ira de travers (y compris l'idylle de Ferris avec une infirmière iranienne) jusqu'à ce que l'agent de la CIA se rende à l'idée que seuls les Orientaux peuvent régler les problèmes de l'Orient.
Pour arriver à cette conclusion, le film perd un peu de la précision oppressante qui a fait son charme pendant sa première moitié. Mais jamais il ne se départ de son aspect faussement documentaire (le directeur de la photographie, Alexander Witt, a fait ses armes sur la série des Jason Bourne), de son réalisme en trompe-l'oeil qui est en fait une forme parfaitement aboutie de spectacle.


Article du Figaro du 5/11 =
Mensonges d'État = Espionnage au Proche-Orient
Roger Ferris (Leonardo DiCaprio) est l'agent le plus efficace du Renseignement américain. C'est un homme de terrain audacieux, hors pair, habitué à s'infiltrer facilement dans tous les coins chauds du globe. Homme à métamorphose, il change sans cesse d'identité, de visage, de planque pour ne pas se faire repérer et opérer ainsi en toute sécurité. Ed Hoffman (Russell Crowe), un des chefs de la CIA, choisit Ferris pour l'envoyer au Proche-Orient remplir une mission particulièrement délicate : celle de trouver l'identité d'un nouveau chef terroriste pas encore répertorié dans les fichiers. Ce dernier vient en effet de signer une série d'attentats à la bombe dans différents pays. Ferris va donc infiltrer, d'Irak en Jordanie en passant par Washington et Dubaï, le monde des banquiers occultes, des fanatiques et des martyrs. Et tout cela sous le regard de Hoffman. Un homme dur, cynique, prêt à tout pour atteindre son but. C'est lui le responsable des opérations au Proche-Orient. Il donne ses ordres à Ferris, le téléguide, suit tous ses faits et gestes depuis son ordinateur portable…
Russell Crowe-Dicaprio : un duo d'enfer
Ridley Scott a bien sûr tout de suite fait appel à Russell Crowe, son acteur fétiche (Gladiator, A Good Year, American Gangster) pour incarner Ed Hoffman, ce vieux routier revenu de tout et expert en manipulation. Un rôle qui colle à la peau de ce nouveau Zélandais au caractère bien trempé, au jeu musclé et efficace. Pour faire face à Russell Crowe, Scott a pensé à Leonardo DiCaprio. Une excellente idée. Il joue avec conviction cet agent, investi corps et âme dans son travail. Quant au duo, il fonctionne à merveille.
Critique
Après le remarquable American Gangster , grandeur et décadence d'un Afro-Américain, gros bonnet de la drogue, Ridley Scott nous entraîne dans un haletant suspense d'espionnage mis en scène de main de maître. Il a adapté Une vie de mensonges, le palpitant roman de David Ignatius (Éditions Odile Jacob), journaliste d'investigation spécialiste de la CIA. On entre ainsi dans les méandres d'un univers mystérieux et souterrain. Mais on découvre surtout les méthodes d'investigations ultrasophitiquées de la CIA dignes des meilleurs James Bond. On apprend aussi comment ses agents arrivent à s'infiltrer dans des pays, des cultures, des organisations d'une grande complexité. Comment ils peuvent se faire manipuler, en coulisse, par leurs chefs eux-mêmes. « Pour survivre et mener à bien sa mission dans un contexte aussi explosif que le Proche-Orient, Ferris ne doit pas seulement savoir recruter discrètement des informateurs sur le terrain et nouer des alliances, il doit aussi maîtriser des méthodes reposant sur la contrainte et la violence », précise Ridley Scott . On sent que le réalisateur connaît parfaitement son sujet et le monde arabe. Il a donc bien restitué les parfums, les ambiances et les caractères. Et les scènes d'action sont réglées au cordeau.

Article de La Tribune du 5/11 =
«Mensonges d'Etat», le dernier film de Ridley Scott dévoile la lutte de la CIA contre le terrorisme.
Depuis deux ans, Hollywood a pris position. Il faut faire la guerre à la sale guerre qui se déroule en Irak. Même si ces sujets ne sont pas toujours synonymes de succès dans les salles. Pour cette fois, c'est Ridley Scott qui s'y colle avec «Mensonges d'Etat», adaptation maîtrisée, méticuleuse et haletante du récit d'un journaliste américain.
L'histoire? Ferris, un agent de la CIA en poste en Jordanie traque une nouvelle tête du terrorisme qui frappe l'Occident à coup d'attentats contre des civils. L'agent camouflé (Leonardo DiCaprio, métamorphosé, aussi à l'aise avec l'arabe qu'avec l'anglais) travaille sous les ordres d'un vétéran (Russel Crowe) qui tire les ficelles depuis le sol américain, avec son ordinateur, son écran géant, et son téléphone portable pour seule panoplie. Entre les deux hommes, le jeu va vite, la mort rôde, il faut déjouer tous les pièges à l'aide des satellites et des moyens sophistiqués dont dispose « la grande cavalerie » de l'Oncle Sam et la puissante CIA, si controversée depuis le 11 septembre.
Aux prises avec le bourbier irakien, Ferris-DiCaprio plonge dans l'ère de Jack Bauer. Le triomphe planétaire de la série «24 heures chrono» a familiarisé les spectateurs avec la brutalité des services secrets et de leurs méthodes. Le cocktail final torture/amour respecte la loi du genre, mais sans invraisemblance. Le tandem Russel Crowe - Leonardo di Caprio ménage un suspens implacable face au sourire de la belle actrice iranienne Golshifteh Farahani.
Ridley Scott transforme en opéra visuel tous les sujets qu'il touche, de la Somalie de «la Chute du Faucon Noir» à la Jordanie de «Mensonges d'Etat» aujourd'hui. Même lorsqu'il s'inscrit dans l'actualité brute de nos JT, son savoir faire reste éblouissant.

PARIS (AFP) — L'acteur Leonardo DiCaprio, qui soutient le candidat démocrate à l'élection présidentielle aux Etats-Unis, a estimé lundi à Paris "qu'avoir un président afro-américain nommé Barack Obama correspond aux vrais idéaux et rêves de l'Amérique".
"Je pense qu'avoir un président afro-américain nommé Barack Obama pour représenter les Etats-Unis à une période pareille correspond aux vrais idéaux et rêves de l'Amérique", a déclaré l'acteur lors d'une table ronde avec la presse. Elle avait lieu avant la sortie, mercredi en France, du thriller politique "Mensonges d'Etat" de Ridley Scott, dont l'action a lieu en Irak et au Proche-Orient.
"Je croise les doigts pour qu'il gagne car je pense qu'il apportera des changements majeurs dans notre pays, que nous recherchons désormais et que le reste du monde recherche aussi", a-t-il ajouté en assurant qu'Obama est "un homme avec une politique remarquable, un grand intellectuel qui sait ce qu'il fait".
Interrogé sur le score décevant de "Mensonges d'Etat" au box-office américain, l'acteur a jugé que "ce genre de sujets était sensible aux Etats-Unis" et que "tous les films qui sont sortis sur cette guerre n'ont pas triomphé au box-office".
"Peut-être qu'il faut laisser un peu de distance pour pouvoir voir les films sur ces sujets de façon réfléchie, comme on le fait pour ceux qui traitent du Vietnam, pour pouvoir réfléchir à ce qui s'est vraiment passé et pour pouvoir vraiment absorber l'impact que ça a eu sur le pays et le monde", a-t-il estimé.

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Matthieu Ricard

"... le passé n'est plus, l'avenir n'a pas encore surgi, et le présent, paradoxalement, est à la fois insaisissable, puisqu'il ne s'immobilise jamais et, immuable..."le présent est la seule chose qui n'ait pas de fin"..."

et encore une

"On ne voit bien qu'avec le COEUR,l'essentiel est invisible pour les yeux"
(A. de St Exupéry - "le Petit Prince" 1942)

La Sagesse

"...Le savoir peut se communiquer, mais pas la sagesse.
On peut la trouver, on peut en vivre, on peut grâce à elle opérer des miracles, mais quant à la dire et à l'enseigner, non cela ne se peut pas"....
Hermann Hess - Siddhartha -

A méditer...

"You have to accept whatever comes, and the only important thing is that you meet it with courage and with the best that you have to give."
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La Vie

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"Un ami est celui qui connaît la chanson qui est dans ton coeur et qui peut te la chanter quand tu en as oublié les paroles."
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"J'aime celui qui rêve l'impossible" Goethe

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....

"J'aime celui qui rêve l'impossible". Goethe


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«Il n'y a qu'une chose qui puisse rendre un rêve impossible, c'est la peur d'échouer.»

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Réalité

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