mardi 24 mars 2009

Sophie Scholl

Articles pris sur site Wikipedia
ainsi que sur Allocine pour le film sur les derniers jours de Sophie Scholl.
On ne peut rester insensible à ce Courage et ce sens de l'Honneur et des Valeurs.

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La Rose blanche (en allemand Die Weiße Rose) est le nom d'un groupe de résistants allemands pendant la Seconde Guerre mondiale composé de cinq étudiants et d'un de leurs professeurs.
Fondation
La Rose blanche est fondée au printemps 1942 dans un atelier de peinture de Munich, par Hans Scholl et Alexander Schmorell. Les jeunes étudiants refusent d’accepter le totalitarisme dans lequel se trouve l’Allemagne du Troisième Reich et veulent sauvegarder leur indépendance face à la menace nazie. La majorité des étudiants sont catholiques. Hans Scholl a en particulier été inspiré par des sermons de Mgr Von Galen, évêque de Münster.
Ils discutent de la situation politique avec Kurt Huber, professeur à l’université de Munich, réputé pour ses cours de philosophie qui influencent beaucoup d’étudiants. Kurt Huber, d'abord opposé à l'idée de révolte envers un pays qu'il aime, finit par appuyer totalement ses élèves qui ont fondé la Rose blanche. Révoltés par la dictature hitlérienne et les souffrances causées par la guerre, les étudiants décident d’agir pendant l’été 1942.
Développement
Hans Scholl et Alexander Schmorell rédigent les quatre premiers tracts. Ils les envoient par la poste à des intellectuels (écrivains, professeurs, médecins) choisis à Munich, qui sont chargés de reproduire ces tracts et les renvoyer au plus grand nombre de personnes possible. Inspirés de penseurs comme Goethe et Aristote, leurs écrits contiennent aussi des passages bibliques. Le second tract comprend également une dénonciation explicite de la Shoah: « Depuis la mainmise sur la Pologne, trois cent mille Juifs de ce pays ont été abattus comme des bêtes. C'est là le crime le plus abominable perpétré contre la dignité humaine, et aucun autre dans l'histoire ne saurait lui être comparé Ainsi, le refus du totalitarisme hitlérien est d'abord fondé sur une profonde culture humaniste.
Hans Scholl, Willi Graf et Alexander Schmorell sont envoyés sur le front de l'Est en juillet 1942 comme infirmiers de la Wehrmacht. À leur retour en fin d'année, ils prennent contact avec l'Orchestre rouge.
Le cinquième tract, intitulé « Appel à tous les Allemands », est rédigé pendant l'hiver 42-43, au paroxysme de la bataille de Stalingrad. Il est distribué à des milliers d'exemplaires dans plusieurs grandes villes (Munich, Augsbourg, Stuttgart, Francfort, Salzbourg et Vienne). Adoptant un ton moins littéraire que les précédents, il constitue un appel vibrant à la conscience collective: « Prouvez par l'action que vous pensez autrement ! Déchirez le manteau d'indifférence dont vous avez recouvert votre coeur ! Décidez-vous avant qu'il ne soit trop tard...»Ce tract prône le fédéralisme en Allemagne, rejette « l'idée impérialiste de puissance » et affirme que « seule une coopération généreuse entre les peuples européens permettra de jeter les fondements d'un nouvel ordre » Après l'anéantissement de La Rose Blanche, des millions d'exemplaires de ce tract seront lâchés sur le territoire allemand par l'aviation anglaise perpétuant ainsi l'œuvre de résistance éthique des étudiants munichois. Des slogans pacifistes et antifascistes sur les murs, et des collectes de pain pour les détenus des camps de concentration s'ajoutent aux actions du groupe, soutenu à partir de 1943 par des intellectuels du sud de l'Allemagne ou de Berlin.
Le sixième tract, rédigé par Kurt Huber après la défaite de Stalingrad, dont les militants de la Rose blanche pensaient qu'elle sonnerait le glas du Troisième Reich, en février 1943, est diffusé à plus de 2 000 exemplaires. Le 18 février 1943, Hans Scholl et sa sœur Sophie, également très engagée dans le mouvement, et qui avait comme son frère accordé une confiance aveugle au chancelier Hitler, avant de partager sa déception, lancent des centaines de tracts dans la cour intérieure de l’université de Munich. Mais ils sont dénoncés par le concierge et arrêtés par la Gestapo.
Le procès
Hans et Sophie Scholl, ainsi qu'un autre membre du réseau, Christoph Probst, sont jugés par le Volksgerichtshof (« Tribunal du Peuple») présidé par Roland Freisler, venu spécialement de Berlin, qui cherche à les humilier profondément. Ils sont tous les trois condamnés à mort, leur action étant considérée par les nazis comme un crime de haute trahison et de soutien à l'ennemi en temps de guerre. Au cours du procès, Sophie Scholl dont la défense touchante sonne comme un appel au courage civil "Zivilcourage" en allemand (sans argumentaire politique ou militaire ), lui fait face avec un courage inébranlable et déclare :
« Ce que nous avons dit et écrit, beaucoup le pensent. Mais ils n’osent pas l’exprimer. »
Hans Scholl lui aussi résistera jusqu'à la fin en déclarant:
« Dans quelque temps, c'est vous qui serez à notre place »
Le procès dure à peine 3 heures. Ils sont guillotinés6 dans la prison de Stadelheim, près de Munich, le jour même de leur condamnation, le 22 février 1943, malgré la législation allemande qui impose un délai de 99 jours avant l'exécution d'un condamné. D’autres résistants, Alexander Schmorell, Willi Graf et le professeur Huber sont décapités quelques mois plus tard. Au total, 16 résistants du mouvement paient de leur vie, soit par exécution, soit par mauvais traitements dans les camps.

Biographie SOPHIE SCHOLL

Comme le reste des jeunes Allemands, elle est embrigadée dans les mouvements de jeunesse hitlérienne. Elle y ressent très tôt les restrictions de libertés, en particulier de pensée et de religion. Après le bac en 1940, elle devient garde d’enfants. Dans les « services du travail » et « service auxiliaire » qu'elle effectue en 1940-41, elle parvient à garder, malgré l'interdiction de posséder des livres, les Confessions de saint Augustin; elle garde en mémoire cette phrase : « Tu nous as créés pour que nous allions à Toi, et notre cœur est inquiet, jusqu'à ce qu'il repose en Toi » Elle entame ensuite des études de biologie et de philosophie en mai 1942 à Munich.
Du fait de son éducation protestante, de l'opposition déclarée de son père au nazisme, et de l’expérience vécue par son frère, militaire étudiant en médecine à Munich, puis infirmier dans les hôpitaux du front de l’Est, qui est témoin de la barbarie nazie à l'encontre des Juifs et des populations russes, elle ouvre les yeux sur la situation de l’Allemagne. À partir de juin 1942, elle tient des réunions avec son frère Hans et Carl Muth. Elle les aide à imprimer et à diffuser les tracts hostiles au régime nazi et à la guerre.
Après avoir lancé des tracts dans la cour intérieure de l’université de Munich, elle est dénoncée à la Gestapo par le concierge de l'université et est arrêtée avec son frère Hans le 18 février 1943. Conduite devant le « Volksgerichtshof » (« Tribunal du peuple »), elle est condamnée à mort après un procès mené en trois heures seulement. C'est Roland Freisler lui-même, le chef du Tribunal du peuple, venu spécialement de Berlin, qui annonce la sentence pour faits de « haute trahison, propagande subversive, complicité avec l'ennemi et démoralisation des forces militaires ». Elle sera guillotinée2 le jour même le 22 février 1943 à Munich à la prison de Stadelheim par le bourreau Johann Reichhart, et cela malgré la législation allemande qui imposait un délai de 99 jours avant l'exécution d'un condamné. Elle fait preuve de beaucoup de courage lors de son exécution, selon le témoignage des gardiens de la prison.
Elle est ensuite enterrée dans le cimetière proche de la forêt de Perlach, aux côtés de son frère Hans et de Christoph Probst, exécutés le même jour.
Quelques jours après sa mort, Thomas Mann lui rend hommage sur les ondes de la BBC.

LE FILM « les derniers jours de Sophie Scholl »

Munich, 1943. Tandis que Hitler mène une guerre dévastatrice à travers l'Europe, un groupe d'étudiants forme un mouvement de résistance, La Rose Blanche, appelant à la chute du IIIème Reich. D'obédience pacifique, ces membres propagent des tracts antinazis, couvrant les murs de la ville de slogans, et invitent la jeunesse du pays à se mobiliser.
Le 18 février, Hans Scholl et sa soeur Sophie - qui font partie du noyau dur du mouvement - sont aperçus par le concierge de l'université de Munich en train de jeter des centaines de tracts du haut du deuxième étage donnant sur le hall. Ils sont immédiatement appréhendés par la Gestapo et emprisonnés à Stadelheim.
Durant les jours suivants, l'interrogatoire de Sophie Scholl est mené par l'agent de la Gestapo Robert Mohr, un véritable duel psychologique s'engage...
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Quel courage remarquable de ces jeunes ainsi que de leurs parents qui viennent les voir pour la dernière fois...
Avoir le Courage de ses idées, de ses Convictions, peu importe le prix à payer
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autre site à consulter pour se rendre compte que la résistance allemande contre Hitler existait aussi...
http://www.paris-france.org/Musees/Memorial/expositions/expo_conjuration_page1.htm

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Matthieu Ricard

"... le passé n'est plus, l'avenir n'a pas encore surgi, et le présent, paradoxalement, est à la fois insaisissable, puisqu'il ne s'immobilise jamais et, immuable..."le présent est la seule chose qui n'ait pas de fin"..."

et encore une

"On ne voit bien qu'avec le COEUR,l'essentiel est invisible pour les yeux"
(A. de St Exupéry - "le Petit Prince" 1942)

La Sagesse

"...Le savoir peut se communiquer, mais pas la sagesse.
On peut la trouver, on peut en vivre, on peut grâce à elle opérer des miracles, mais quant à la dire et à l'enseigner, non cela ne se peut pas"....
Hermann Hess - Siddhartha -

A méditer...

"You have to accept whatever comes, and the only important thing is that you meet it with courage and with the best that you have to give."
E Roosevelt

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"La chance c’est la rencontre de l’opportunité et de la préparation »
Deepak Chopra
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La Vie

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"La vie est comme un arc-en-ciel : il faut de la pluie et du soleil pour en voir les couleurs" Jules renard
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"Un ami est celui qui connaît la chanson qui est dans ton coeur et qui peut te la chanter quand tu en as oublié les paroles."
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"J'aime celui qui rêve l'impossible" Goethe

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DARE TO DREAM
Take courage and dream
Then take the risk...
For every step you take
is a step closer to your dream and
every risk you take is
TWO STEPS AHEAD!!!
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"J'aime celui qui rêve l'impossible". Goethe


"C'est justement la possibilité de réaliser un rêve qui rend la vie intéressante." P Coelho

"C'est une chose de penser que l'on est sur le bon chemin, une autre de croire que ce chemin est le seul." P Coelho

"Toutes les batailles de la vie nous enseignent quelque chose, même celles que nous perdons."P Coelho

"SOUVIENS-TOI DE TOUJOURS SAVOIR CE QUE TU VEUX" P Coelho




«Il n'y a qu'une chose qui puisse rendre un rêve impossible, c'est la peur d'échouer.»

[ Paulo Coelho ] - L'alchimiste

Réalité

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« If the only tool you have is a hammer,
you tend to see every problem as a nail
»
Maslow
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